Pierre Daligault et Louis Mangenot, tous deux membres de PolyOrbite, ont participé du 16 au 19 janvier 2018 à un workshop organisé par l’Agence Spatiale Européenne dans le centre ESEC à Redu (Belgique).
L’évènement visait à former des étudiants à l’ingénierie concourante appliquée à des projets de CubeSat. Ce type d’ingénierie permet le travail simultané de toutes les disciplines pour arriver à une analyse de faisabilité et un design préliminaire très rapidement.
L’utilisation de logiciels dédiés au partage de données facilite les échanges et les développements de solution acceptables pour le design. En seulement 3 jours, ces étudiants ont été capables de fournir le design préliminaire d’un CubeSat de 3 unités et ont pu visiter le centre de communication de l’Agence Spatiale Européenne avec ses satellites en orbite !
Moins d’un an après sa création, PolyOrbite était déjà représentée au Congrès International d’Astronautique (IAC), tenu à Beijing, en Chine, avec nos associés de l’Université de Bologne en Italie. L’évènement s’est déroulé au cours de la semaine du 23 au 27 septembre. Tel que décrit par le site officiel de l’IAC, « l’IAC est l’unique lieu et temps de l’année où tous les acteurs du domaine spatial se réunissent». Des professionnels de partout à travers le monde se rencontrent à cet endroit précis pour partager les dernières informations sur l’espace et les technologies spatiales et se faire des contacts à travers une gamme variée de symposiums, conférences, plénières ou simples discussions.
Cette année, notre directeur de projet, Étienne Bourbeau, ainsi que notre chef d’équipe pour la structure mécanique, Mark Smyth, ont présenté un article scientifique concernant les missions principales de notre satellite, consistant à réduire les débris orbitaux au fil du temps et étudier la géomorphologie de l’île de Baffin au nord du Canada. Ils ont aussi offert une description générale de chaque sous-système à être utilisé sur le satellite et décrit le fonctionnement de notre collaboration avec l’Université de Bologne et de notre portée éducative sur plusieurs groupes d’âges.
Hormis la présentation en soi, des contacts ont été établis avec différents professionnels et universités répartis sur le globe. Par exemple, nos membres ont eu l’opportunité de parler au Directeur de l’agence spatiale lituanienne, d’entrer en collaboration avec un professeur d’Aérospatial de l’Université de Bologne en Italie relativement au système antennaire, et d’acquérir de l’information précieuse de représentants d’universités polonaise, écossaise, allemande, romaine et italienne pour n’en nommer que quelques unes.
Sur une note plus légère, la communication s’est révélée plus difficile qu’escomptée. Nos membres devaient constamment dessiner des pictogrammes afin d’être compris, ce qui compliquaient énormément leur déplacements : « On est chanceux qu’ils comprennent les chiffres arabes! » disait Étienne Bourbeau, directeur du projet, « Sinon, ça aurait été impossible pour nous de se situer dans la ville ».
Bref, nous sommes tous très fiers de cet accomplissement, qui, en lui-même, est une innovation pour une société technique de l’École Polytechnique de Montréal. Cette expérience nous bénéficie grandement avec la mise en place de collaborations internationales. La prochaine édition du Congrès International d’Astronautique se fait attendre avec avidité.